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Mon histoire: du vécu à la passion



Tout commence avec mon allergie au produit laitiers. Je suis allergique à la caséine, la protéine qui se trouve dans le lait. Du coup, même les produits sans lactose ne me convenaient pas. C’est une allergie que j’ai eue quand, après avoir été sevré du lait maternel, on a tenté de me donner du lait de vache. Pas possible. J’ai donc bu du lait de soja, puis je n’ai plus consommé de produits laitiers. L’allergie s’est ensuite calmée, je mangeais des yaourts régulièrement, un peu de lait par-ci par-là et un peu de fromage. Je n’ai cependant jamais été une grande fan, et je pouvais m’en passer sans difficultés.

Lors de mes études en France, mon allergie est revenue.


En première année, j’ai commencé à m’intéresser à l’alimentation à la suite d’un dérèglement hormonal.

En effet, je n’avais plus mes règles, pris énormément de poids en terminale et pendant cette première année d’études. Sur internet, j’avais vu qu’une façon de « guérir » sans prendre de médicament tous les jours était de faire attention à son alimentation et surtout d’éliminer les OGM et les produits trop transformés. J’ai donc fait de plus en plus attention à ce que je mangeais, je m’intéressais de plus en plus au domaine de la santé et j’ai perdu pas mal de poids. Pendant cette période, j’ai mis les produits laitiers de côté complètement, je mangeais beaucoup plus de légumes, achetais des céréales complètes et de la viande maigre et je faisais beaucoup de sport. J’ai tenu ce mode de vie pendant 1 an à peu près. Et puis, pendant ma 3e année, il y a eu beaucoup d’évènements qui ont fait que je n’étais vraiment pas très bien, et ma santé n’étais plus du tout une priorité.

J’ai commencé Healthy is Happy en janvier de ma 3e année. Je postais mes recettes, mes retours de courses, je postais des astuces minceur mais je ne montrais que ce que je voulais que les gens voient. Et il faut vraiment se méfier des comptes comme ça, car c’est facile de se culpabiliser en voyant des gens trop parfaits sur les réseaux sociaux. Je ne voulais pas montrer toute la junkfood que je mangeais à côté. Plusieurs fois par semaine. Tout l’alcool, les bières, les chips et les boissons sucrées. Je ne montrais pas ce que je mangeais en rentrant de l’université (quand j’y allais).


Mais mon intérêt pour le milieu de la diététique était toujours là. Je regardais des vidéos de végan sur YouTube, j’achetais tout le temps des magazines et des livres de cuisine. Je lisais beaucoup et j’aimais me documenter sur le sujet. Mais j’étais faible et je mangeais mes émotions. Je n’ai pas honte d’en parler parce que c’est fini tout ça maintenant.

En rentrant à Maurice en Mai dernier, j’ai décidé de me reprendre en main. J’étais motivée mais je ne savais visiblement pas ce que je faisais car je ne perdais pas de poids. Et puis ça a été les vacances et en août 2018 j’ai été la plus lourde que je n'ai jamais été auparavant. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de me réinscrire à un programme en ligne que j’avais déjà fait au lycée. Le genre de programme où on perd vite mais où on reprend tout, juste après. Mais cette fois je pensais vraiment que ça allait être différent parce que je pensais avoir les clefs pour poursuivre une alimentation saine et ne pas reprendre de poids après. Sauf que je ne suis même pas arrivée au bout. Au milieu de mon programme de 3 mois, je suis allée en France pour ma remise de diplôme et je suis retombée dans la junkfood, les fastfoods, l’alcool et la nourriture émotionnelle.


En rentrant à Maurice après ces vacances pas très reposantes, je me suis dit que je ne voulais plus continuer comme ça. Et qu’il fallait vraiment que je fasse des changements. Je suis donc allée voire une nutritionniste pour qu’elle me donne un coup de main et pour avoir un suivi.

Début janvier, je me suis inscrite à la salle de sport, avec mes parents.

J’avais, et j’ai toujours des objectifs précis en tête. Je voulais dessiner mon corps et gagner en souplesse. Un de mes objectifs aussi c’était d’arriver à aimer le sport, et que ce ne soit plus une corvée d’y aller. J’ai commencé le pilâtes, et me suis laissée guider par les coachs de la salle vers des programmes de renforcement musculaire/cardio. Je jouais aussi au badminton à l’occasion, plus ou moins une fois par semaine.

Je parle au passé mais c’est toujours le cas aujourd’hui, sauf pour le badminton.


Pour ce qui est du véganisme, c’est quand je suis partie en Australie que tout a commencé. En prenant du recul, et toujours dans cette démarche d’adopter un mode de vie plus sain, je me suis mis en quête d’une plus grande clarté mentale. J’ai commencé à pratiquer la méditation de manière régulière à travers une application. Je me suis intéressée au minimalisme. J’ai pratiqué la pleine conscience. J’ai essayé de me construire des routines et j’aimais me voir tendre vers une vie plus simple, plus vraie et surtout plus responsable.


Je me suis toujours intéressée au véganisme, et j’ai pris conscience que ce mode de vie est la solution la plus radicale pour réduire son impact sur l’environnement. J’ai compris qu’il y avait beaucoup de changements possibles si tout le monde faisait l’effort d’au moins réduire sa consommation de produits animaux. Là vous vous dites, "pourquoi tout arrêter si on peut seulement réduire pour que ça fasse une différence ?"

La réponse est simple. J’ai envie de me faire ma propre opinion de ce mode de vie. Je savais que ça n’allait pas être difficile car de nos jours, il y a tellement de substituts, et d’alternatives que ce changement n’implique pas (ou très peu) de changement dans nos habitudes alimentaires. Et puis aussi parce que j’avais le gout du défi. J’aimais la perspective de devoir réapprendre à cuisiner et surtout à pâtisser végan. Et surtout parce que ça me plaît vraiment de partager tout ça avec vous et parce que même si certains diront que c’est une mode, les gens ne sont pas encore assez sensibilisés sur le sujet. Et pourtant peu de changements dans notre quotidien feront de GRANDS changements positifs pour notre planète.


J’ai donc décidé de me lancer un défi d’être végan pendant 3 mois. Assez long pour voir des changements sur ma santé, mais pas super-long non plus si jamais ça ne me convient pas.

Sachez-le, même si le contenu de ma page à changé, je ne suis pas du tout dans une optique de convertir les gens. Ma famille et mes amis consomment de la viande quotidiennement et ils sont au courant de ma démarche. Je suis cependant ouverte à la discussion sans essayer de persuader.


Vous pourrez retrouver des petits bilans de mon aventure végan sur Instagram (et Facebook) et suivre un peu ce que je mange et ma routine sport.

Je suis à ma 6e semaine, et je vous ferai un post après mes 12 semaines pour vous donner mon impression finale, et pour énoncer les changements (la liste est déjà longue).


Je vous souhaite une excellente journée,

Elena

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